Le pont
- Philippe Lemaire -

Né au Havre en 1951, Philippe Lemaire est l’auteur de centaines de collages surréalistes et fantastiques qui paraissent en revue ou illustrent les livres d’écrivains et de poètes . Animateur de La Nouvelle Revue Moderne qu’il a créée en 2002, il est attentifs aux connections entre création, collage, littérature et univers du livre.

http://nouvellerevuemoderne.free.fr


le pont
14 euros TTC


Publications
L’eau des rêves, La Nouvelle revue Moderne, 2005.
Alermite aux textes littéraires !, L’âne qui butine, 2007.
La bibliothèque d’un rêveur, éditions du Riffle, 2008.
Colleur de rêves, éditions de l’Usine, 2012.

Illustrations d’ouvrage
Gala sous la lune, de Julien Ferdinande, Le Monde à l’envi, 2002.
Bestiaire ornithorynque, de Jean-Michel Aubevert, éditions Le Coudrier, 2005.
Samarkand ! Samarkand !, éditions Monsieur Toussaint Louverture, 2005.
Lettres de château, de Gérard Farasse, Presses Universitaires du Septentrion, 2008.
Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes !, de Julien Campredon, éditions Monsieur Toussaint Louverture, 2008.
On attend l’heure du train, d’Alfonso Jimenez, Gros Textes, 2009.
Quand le merle blanc…, d’Anne Letoré, L’âne qui butine, 2010.
L’oiseau et le ciel, de Frédéric Jimenez, Gros Textes, 2012.


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©Philippe Lemaire pour les illustrations


« Dans le texte d’Annie Saumont, j’ai été particulièrement intéressé par la construction narrative, éclatée en trente courts chapitres. Autour du pont, le récit évoque au moins quatre temps de la vie de Biba (enfant, soldat, homme adulte, homme de quatre-vingts ans). La voix du narrateur est le plus souvent celle de Biba, mais d’autres voix se font également entendre, comme celle qui dit « Mon grand-père est un drôle de type… » au chapitre 28. Une grande place est laissée au lecteur qui doit relier les bribes du récit, chercher à comprendre les rares événements et les relations entre les personnages. Les phrases courtes d’Annie Saumont lui ménagent de multiples occasions de laisser sa propre rêverie pénétrer dans le texte.
La méthode créative d’Annie Saumont paraît reposer sur une sorte de dérive : les phrases se succèdent… Un univers se développe… C’est un univers mental porté par la narration, et pas uniquement par le narrateur… Parfois le texte bifurque et l’histoire prend des directions secondaires, différentes de ce qui est raconté dans la narration principale.
En bout de course, j’ai le sentiment qu’Annie Saumont se retrouve avec différents fragments, que j’ai appelés des chapitres. L’assemblage de ces fragments évoque pour moi une sorte de collage… et je me sens assez proche de cette méthode. » (Philippe Lemaire, janvier 2012)

« Ce qui m’a séduit dans le texte d’Annie Saumont, c’est la place laissée au lecteur : des phrases courtes parmi lesquelles il peut se glisser, quatre temps différents pour la narration, celui de l’enfance, de la jeunesse (le temps du soldat), de l’âge adulte et même de la vieillesse, et une unité de lieu : le pont. Ce pont que le soldat Biba a pour mission de faire sauter, et qui ne sautera pas, le pont sur lequel l’enfant Biba a envie de danser, le pont que les enfants vont regarder et qu’ils dessineront de différentes façons, le pont qu’un vieux peintre va fixer sur une toile… et puis l’éternelle histoire des ponts gardés par des soldats chargés de les détruire et que d’autres rêvent de reconstruire avant même qu’ils soient détruits.
J’ai choisi d’utiliser les images que suscitait en moi le texte d’Annie Saumont pour créer à partir d’elles un univers parallèle. Images, impressions, idées, tout ce qui m’a frappé, j’ai cherché à en rendre compte sous la forme de collages composés à partir de gravures et d’images anciennes. A la façon de la narration subjective d’Annie Saumont, ces collages bousculent la chronologie et « l’ordre du temps » pour permettre à l’enfance de remonter vers le présent du lecteur et l’entraîner vers cet âge des jeux et de la rêverie.
Entre mes images et le texte d’Annie Saumont, j’ai cherché à construire des ponts, ou plus exactement des correspondances qui font appel à l’inconscient. Chaque collage est ancré à un fragment du texte, avec la volonté de n’être ni trop loin, ni trop près…
En invitant le lecteur (la lectrice) à se promener parmi mes images, j’espère réussir à lui donner envie de découvrir les subtilités, explicites ou suggérées, du beau texte d’Annie Saumont. » (Philippe Lemaire, 15 février 2012)

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L'auteur : Annie Saumont
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