Dans la zone torride du Brésil
- Benjamin Péret -



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De Benjamin Péret, Éluard a dit un jour : “Péret est un plus grand poète que moi.” Celui qui, depuis l’origine du groupe surréaliste, fut, jusqu’à sa mort, le plus fidèle compagnon de route d’André Breton a ignoré et méprisé les compromis tout au long d’une existence d’homme libre, consacrée entièrement à la révolution et à la poésie. Adepte de la révolution sociale et politique, il refuse cependant toute inféodation de la poésie, fût-ce à une politique révolutionnaire. Ennemi inconditionnel de notre société “tarifant le soleil et la mer”. “Le poète actuel n’a pas d’autre ressource que d’être révolutionnaire ou de ne pas être poète.” La révolution faite, il pourra créer les mythes positifs au milieu de la collectivité : la poésie doit être faite par tous, non par un. Tout cela explique la passion de Péret pour les civilisations exotiques ou disparues, préférables à notre société barbare. Les peuples dits primitifs l’intéressent parce qu’ils vivent de merveilleux poétique et de magie, “la chair et le sang de la poésie” ; l’homme des anciens âges use du langage de manière surréaliste car il ne sait penser que sur le mode poétique.

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