Violette Leduc
Violette Leduc (1907-1972) aurait eu 100 ans en 2007. Son œuvre, quelque peu oubliée au cours des décennies suivant son décès, mérite aujourd’hui une place à part dans le panthéon des auteurs français du XXème siècle.
On ne connaît bien souvent Violette Leduc que par la puissance du scandale que fit La bâtarde à sa sortie (le succès qui la révéla au grand public en 1964), ou par l’attachement ambigu et indéfectible qui la lia à Simone de Beauvoir. Il n’en reste pas moins qu’en mettant en prose sa vie et ses obsessions, ses amours et ses attachements, sans autre pudeur que celle d’une langue infiniment personnelle, d’une force et d’une beauté fulgurante, Violette Leduc a participé à l’invention d’un genre que certains appelleraient aujourd’hui autofiction, mais qui, bien au-delà, est la transposition d’un être de chair tout entier et sans fard en littérature.
Bibliographie
L’asphyxie, Gallimard, 1946.
L’affamée, Gallimard, 1948.
Ravages, Gallimard, 1955.
La vieille fille et le mort, suivi de Les boutons dorés, Gallimard, 1958.
Trésors à prendre, Gallimard, 1960.
La bâtarde, Gallimard, 1964.
La femme au petit renard, Gallimard, 1965
Thérèse et Isabelle, Gallimard, 1966.
La folie en tête, Gallimard, 1970.
Le taxi, Gallimard, 1971.
La chasse à l’amour, Gallimard, 1973.
Thérèse et Isabelle, version intégrale, Gallimard, 2000.
Je hais les dormeurs, illustrations de Béatrice Cussol, Les éditions du chemin de fer, 2006
Correspondance, 1945-1972, Gallimard, 2007
La main dans le sac, éditions du Chemin de fer, 2014.
La main dans le sac
Je hais les dormeurs
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