Les fleurs du souvenir
Loriano Macchiavelli

Traduit par Laurent Lombard


Les fleurs du souvenir1-1



À Pieve del Pino, un village à une dizaine de kilomètres de Bologne, le sergent Sarti Antonio est chargé de surveiller la construction d'un monument en hommage aux partisans. La situation dégénère: malgré la surveillance du sergent et de son acolyte Felice Cantoni, une inscription faisant l’apologie de l’extrême droite apparaît sur le monument et le cadavre d’un jeune homme du village est retrouvé à proximité. Est-ce un crime politique ? Deux autres jeunes du village sont assassinés près du chantier à quelques jours d'intervalle, tandis que Sarti Antonio s’obstine à rechercher la vérité. Pour la trouver, il lui faudra, avec l’aide indispensable de l’étudiant révolutionnaire Rosas, faire un long voyage dans la mémoire des événements liés à la résistance italienne contre le régime nazi-fasciste.
Entremêlant la situation politique de l’Italie des années de plomb et l’histoire de la résistance et ses zones d’ombre, Les fleurs du souvenir est un roman haletant, qui se lit d’une traite et résonne profondément aujourd’hui. Au-delà de l’humour, de la dérision et de la tendresse envers son personnage, Loriano Macchiavelli nous livre une précieuse réflexion contre les démons de l’histoire qui nous guettent et refont surface sans relâche.
Le sergent Sarti Antonio est l’un des personnages les plus aimés du roman policier italien. Son obstination, son esprit de contradiction, sa colite, tout comme les personnages qui l’entourent – Rosas l’éternel étudiant, Luciole le journaliste, Felice Cantoni et la voiture 28, sans oublier l’inspecteur-chef Raimondi Cesare – ont réinventé les codes du polar transalpin.


Sarti s’assied à côté de Rosas et, comme lui, se met simplement à contempler la vallée. Puis, qui sait combien de temps après, c’est Rosas qui se lance :
– Si on veut être honnêtes, leur sacrifice n’a pas vraiment servi à grand-chose ; on s’en rend bien compte aujourd’hui. Mais eux, les pauvres, ils ne pouvaient pas se douter que ça finirait comme ça.
Sarti a compris de qui il parle et le laisse continuer :
– Élever un monument à leur mémoire, aujourd’hui ça n’a aucun sens ; on a même oublié pourquoi ils sont morts. Ça peut juste servir de défi à ceux qui voudraient qu’on oublie aussi leur mort. Un défi en fin de compte qui ne sert à rien, parce qu’on ne pourra pas venir ici toutes les nuits ; tôt ou tard ils viendront poser deux ou trois bâtons de dynamite…


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19 euros TTC
Parution : 23 janvier 2026
ISBN : 978-2-490356-63-8
224 pages

Collection Train de nuit
Ouvrage traduit avec le soutien du Centre national du livre


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L’auteur : Loriano Macchiavelli
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