Le coup de tête
- Dionys Mascolo -
D.R.
Dionys Mascolo est l’une des consciences les plus importantes de l’après-guerre en France. Ami de Robert Antelme, de Maurice Blanchot ou d’Elio Vittorini, compagnon de Marguerite Duras, c’est lui qui est à l’origine du Manifeste des 121 contre la guerre d’Algérie. Philosophe, essayiste, acteur, il a peu publié mais son influence fut immense sur nombre d’intellectuels français des années cinquante et soixante.
Philosophe, essayiste, occasionnellement acteur, on a l’habitude, reprenant le titre de la préface que Maurice Blanchot a rédigé pour son ouvrage A la recherche d’un communisme de pensée, d’évoquer l’amitié, comme le grand œuvre de Dionys Mascolo.
C’est cependant oublier un peu vite le penseur qu’il a été, qui publia trois ans après son exclusion du parti communiste, un ouvrage intitulé Le communisme.
Œuvres choisies de Saint-Just, introduction (sous le pseudonyme de Jean Gratien), éditions de la cité universelle, 1946 ; Gallimard, 1968, coll. Idées.
Le communisme : révolution et communication ou la dialectique des valeurs et des besoins, éditions Gallimard, 1953.
Lettre polonaise sur la misère intellectuelle de la France, éditions de Minuit, 1957.
L’Antéchrist de Nietzsche, préface, éditions Jean-Jacques Pauvert, coll. Libertés, 1967 ; éditions Benoît Jacob, 2002.
Autour d’un effort de mémoire, sur une lettre de Robert Antelme, éditions Maurice Nadeau, 1987.
Haine de la philosophie, Heidegger pour modèle, Jean-Michel Place, 1993.
De l’amour, URDLA, 1993 ; éditions Benoît Jacob, 1999.
À la recherche d’un communisme de pensée : entêtements, éditions Fourbis, 1993 ; éditions Benoît Jacob, 2004 (sous le titre Entêtements).
Sur le sens et l’usage du mot “gauche”, éditions Lignes, 2011.
Résumé de Le coup de tête
L’artiste : Gilgian Gelzer
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